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Archives 2020/2021 - Atelier d'écriture 2 : quelques textes

Dernière mise à jour : 27 sept. 2021




LE SUJET


Raconte la rencontre du père de la Belle avec ton monstre et imagine comment il peut lui échapper.

Commence ton récit par le début du texte donné ci-dessous puis, imagine la suite en y insérant une description du monstre.

Tu montreras qu’il est féroce et agressif.

Tu utiliseras des verbes de mouvement comme : bondir, foncer, esquiver, faire demi-tour, courir, cavaler, plonger, se précipiter, se jeter (…)

Tu respecteras les temps du texte initial ! Attention à la concordance des temps…


Début du récit :


Le père de la Belle se perdit. Il neigeait horriblement ; le vent était si grand, qu’il le jeta deux fois en bas de son cheval, et la nuit étant venue, il pensa qu’il mourrait de faim ou de froid ou qu’il serait mangé par des loups qu’il entendait hurler autour de lui. Tout à coup, …


A TOI DE JOUER MAINTENANT !





Histoire 1


Le père de la Belle se perdit. Il neigeait horriblement, le vent était si grand qu’il le jeta deux fois en bas de son cheval, et la nuit étant venue, il pensa qu’il mourrait de faim ou de froid, ou qu’il serait mangé par des loups qu’il entendait hurler autour de lui.


Tout à coup, le père se releva brusquement et courut jusqu’à la forêt la plus proche. Il essaya de trouver à manger. Après quelques minutes de recherche, il tomba sur un framboisier immense. L’homme se jeta dessus comme s’il ne s’était pas nourri depuis une semaine. Ensuite, il rentra dans une grotte pour y passer la nuit. Il allait s’endormir quand soudain, il entendit un rugissement si assourdissant qu’il provoqua un éboulement qui bloqua l’entrée. Alors il vit un monstre s’avancer. Terrifié par son physique, il s’enfonça dans la grotte.

Le monstre avait des cornes, deux grosses mains où il n’avait que deux doigts et de longues griffes. Il avait trois dents, quatre cheveux, un seul œil, et six orteils. Sa couleur de peau était rouge et il était très poilu. Il avait des yeux jaunes et était très musclé. Il était si grand qu’il était obligé de se baisser pour ne pas toucher le plafond de la grotte. Cette bête avait de grands bras, de grandes jambes. Il était très gros. Il avait de grands pieds et une grande bouche.

« Que fais-tu dans ma grotte ? Demanda le monstre avec une voix féroce.

- Je ne savais pas que c’était votre grotte, répondit le père apeuré.

- J’ai une faim de loup : tu feras mon dîner ce soir.

- Je ferai tout ce que vous voudrez, mais laissez-moi la vie sauve !

- Vraiment ? Alors rapporte-moi deux loups morts sinon tu seras mon repas. »

Le monstre s’empressa de débloquer l’entrée de la grotte puis lui donna deux graines.

Le père partit à la recherche des loups. Au bout de quelques heures, il trouva une meute endormie. Il s’en approcha doucement ; regarda sa graine. Soudain, les loups se réveillèrent. L’homme paniqué jeta la graine au milieu de la meute, puis un arbre poussa sous eux. Donc, les animaux furent piégés en haut de l’arbre. Ils sautèrent en s’écrasant au sol. Après beaucoup d’aller-retours, le père arriva avec dix loups devant la grotte et appela le monstre. Celui-ci sortit puis remercia le père car il n’en avait demandé que deux. Donc le monstre lui laissa la vie sauve.


Noa et Amaury






Histoire 2


Le père de la Belle se perdit. Il neigeait horriblement, le vent était si grand qu’il le jeta deux fois en bas de son cheval, et la nuit étant venue, il pensa qu’il mourrait de faim ou de froid, ou qu’il serait mangé par des loups qu’il entendait hurler autour de lui.


Tout à coup, il vit au loin les ruines d’un château qui avait perdu toute sa splendeur d’antan et entendit des cris de femme. Il courut vers les murailles ; vit des loups roder, et eut peur. S’approchant de la tour, le père de la Belle découvrit qu’une femme y était emprisonnée.

C’est alors qu’il vit un monstre qui était grand avec de beaux poils blancs. Il avait un œil crevé ; l’autre était rouge. Il ressemblait à une sorte de loup-garou à la peau beige. Il avait des crocs et des griffes acérées. Il était un cannibale très dangereux et hantait le château.

Jérôme, le père de la Belle, saisit son poignard et se jeta sur la bête. Après un rude combat, celle-ci, blessée, se retira rapidement. Jérôme libéra la femme ; ils s’enfuirent ensemble en courant. Les loups se mirent à leur poursuite.

Jérôme s’arrêta et dit à la femme :

« Je m’appelle Jérôme. Et vous ?

- Moi, c’est Manon.

- Partez, je vais les retenir. Si jamais je ne reviens pas, allez à Salem et dites à mes enfants que je suis mort.

- D’accord. »

Jérôme fit demi-tour et sauta sur les loups. Après un rude combat, ils tuèrent Jérôme. Manon entendit des cris, alla donc à Salem et annonça la mauvaise nouvelle aux enfants de Jérôme :

« Je suis porteuse d’une mauvaise nouvelle : votre père est mort. »

Pendant des mois, Manon aida les enfants à oublier leur père.


William et Louis






Histoire 3


Le père de la Belle se perdit. Il neigeait horriblement, le vent était si grand qu’il le jeta deux fois en bas de son cheval, et la nuit étant venue, il pensa qu’il mourrait de faim ou de froid, ou qu’il serait mangé par des loups qu’il entendait hurler autour de lui.


Tout à coup, un monstre surgit du buisson. Il était très petit, recouvert de pics, avec de grandes oreilles et une grande bouche. Il profita de ce moment pour égorger le vieil homme.

Un jour, une jeune fille passant par là vit son cadavre. Ce qui intrigua la Belle, c’était les traces laissées par la Bête. Elle suivit ces empreintes et vit au loin une cabane. Belle entra, parcourut la pièce du regard, et soudain elle vit surgir de la pénombre un homme. Il était en réalité le criminel qui avait tué le vieil homme.

« Qui êtes-vous ? demanda la Belle.

- Vous, qui êtes-vous ? Vous vous incrustez dans ma cabane de jardin et vous me demandez qui je suis ? Tout d’abord, je ne suis point un visiteur comme vous, mais le propriétaire, annonça le monstre.

- Ho ! Désolée, je ne voulais pas vous offenser, s’excusa la Belle.

- Vous êtes toute pardonnée. Venez avec moi, je ne laisserai pas une charmante jeune fille comme vous dans ce froid glacial, rétorqua la Bête. »

La jeune fille accompagna le monstre dans ses appartements. Arrivée au château, Belle eut faim ; elle vit une pomme sur la table et voulut la manger mais la Bête le lui interdit et la jeta par la fenêtre. La Belle se demanda alors pourquoi il avait été si méchant. Pour se faire pardonner, celui-ci ordonna à ses servantes, des licornes, d’organiser un banquet.

Quinze jours après, alors que la Belle et la Bête se promenaient dans les jardins, la Belle eut froid et décida de rentrer au château. La Bête, elle, continua son chemin et s’évanouit. A son réveil, il vit une pomme, et décida de la manger, pensant que c’était peut-être la dernière de sa vie.

En réalité, c’était une pomme en plastique, celle qu’il avait interdit à Belle de manger quelques jours auparavant. Il s’étrangla avec.

Belle mourut également, mais de colère.


Justine G. et Nohan G.





Histoire 4


Le père de la Belle se perdit. Il neigeait horriblement, le vent était si grand qu’il le jeta deux fois en bas de son cheval, et la nuit étant venue, il pensa qu’il mourrait de faim ou de froid, ou qu’il serait mangé par des loups qu’il entendait hurler autour de lui.


Tout à coup, une grande bête jaillit. Elle était horrible, grande, féroce, avec des dents pointues, laide, poilue et agressive. Elle avait une force surhumaine ; c’était une tueuse solitaire aux grandes oreilles qui se nourrissait uniquement de chair humaine. Elle faisait très peur. Le père ne la vit pas très bien car il faisait nuit. Le monstre affamé mangea le cheval en lui bondissant dessus. L’homme s’échappa alors en courant à très grande vitesse, vit sur son chemin un immense château dans lequel il alla se réfugier. A l’intérieur, il découvrit une table remplie de nourriture, s’assit et commença à manger. Ensuite, il alla se reposer car l’incident l’avait affaibli. Le lendemain matin, il prit son petit-déjeuner et alla se promener dans les allées du château. Il se rappela que sa fille lui avait demandé une rose et en cueillit une. Surgit alors de nulle part une bête qui gronda :

« Pourquoi prenez-vous mes roses ?

- Je ne savais pas que c’était à vous, Monsieur, répondit le père. »

Alors pour obtenir réparation, la Bête voulut manger l’homme qui l’interpella :

« Non ! s’il vous plaît ! Je ferai n’importe quoi, mais ne me mangez pas !

- Vous avez bien dit n’importe quoi ? s’enquit la Bête.

- Oui ! répondit le père.

- Donc je voudrais votre fille pour que je la tue à votre place.

- Quand dois-je vous l’amener ?

- Le plus vite possible, car j’ai très faim ! Répondit la Bête. Si dans deux semaines, je ne l’ai pas, vous en payerez les conséquences. »

Deux semaines plus tard, le père revint avec sa fille. La Belle appela la Bête :

« Seigneur, où êtes-vous ?

- Je suis là ! cria la Bête.

- Maintenant que je suis là, que fais-je ?

- Vous devez vous sacrifier et vous laisser tuer. »

Alors la Belle courut criant :

« Une bête veut me tuer ! une bête veut me tuer !!! Au secours ! »

Le monstre répondit alors :

« Chut ! personne ne doit savoir que je vais vous tuer ! »

Une heure plus tard, le père revint avec un couteau pour tuer la Belle et vit sa fille au sol.

« Est-ce que vous allez bien, ma fille ? Je vais vous protéger.

- Non, je vais me débrouiller toute seule, répondit la Belle.

La Bête apparut, et dit :

« La Belle, je vous aime !

- Moi non, je ne vous aime pas, répondit la Belle.

- Je vais vous expliquer quelque chose, murmura la Bête.

- Je vous en prie.

- Un jour, je me suis réveillé, et j’ai vu une sorcière. Je lui ai dit de partir mais elle n’a pas voulu. Je l’ai mise à la porte ; elle est revenue et m’a transformé en bête.

La Belle comprit et lui avoua son amour.

Le père de Belle arriva et vit la Bête, pointa le couteau vers elle et la tua.

La Belle accourut et pleura. Elle raconta l’histoire à son père qui comprit que tout était de sa faute. Ils prirent possession du château.

Un jour, la fameuse sorcière apparut et redonna vie à la bête. Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants.


Alia M. et Maxime N.

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